Il fallait bien un Eric Beaumard pour réussir à amener Jean-Paul Jamet et son épouse à une soirée au George V. Homme discret et très sympathique avec qui j’ai eu une conversation passionnante autour de la syrah.
Tous les vins dégustés présentent des notes de thé noir fumé, de fruits noirs et légèrement mentholé / eucalyptus. Les vins sont droits, structurés et … divinement bons.
Côte Rôtie 2000 :
Nez : Vin puissant, légères notes florales (rose), de groseille et légèrement confituré.
Bouche : arôme long, plus porté sur les fruits rouges (framboise). Bu seul, les tanins et l’acidité sont assez présents, ce qui a fait dire à Monsieur Jamet qu’il faut le boire maintenant ou attendre quelques années car il va entrer dans une période de fermeture.
Avec le plat (raviole de pois cassé et de crabe au vin de glace), il perd complètement ses tanins et sont acidité.
Côte Rôtie – Côte brune 1994:
Nez : moins puissant que le précédent, légèrement viandé, normal, il est plus évolué.
Bouche : des notes poudrées et iris apparaissent. La cerise est plus marquée que le côté thé.
Il était accompagné d’un boudin blanc à au jus de truffe.
Côte Rôtie 1990 :
Nez : typique de chez Jamet avec dans l’ordre d’apparition : thé noir fumé, cerise, eucalyptus puis des notes fumées. Pas d’arôme annexe pour ce vin
Bouche : La bouche est en parfait accord avec le nez, plus des notes de pâte de fruits qui me font croire à du sucre résiduel ou à un degré alcoolique plus important.
Il était servi avec une tourte de canard sauvage.
Le « pirate » de la Côte Rôtie en 2003
19° potentiel, 14 mois de fermentation et l’art de transformer du jus de raisin en liqueur de figue !!!
Très complexe, puissant et très long, qui a accompagné superbement un millefeuille de chocolat et de piment d’Espelette.
Gwenola
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