Bienvenue

Bienvenue à toi, aventureux surfeur, qui vient s'échouer en quête de sens gustatif. Ici tu trouveras des récits d'agapes, des notes de dégustations bacchiques et des adresses prometteuses compilées avec amour.

samedi 22 septembre 2007

le « Sydr » à Paris

A peine ouvert, et hop, nous y voilà déjà, au tout nouveau restaurant d’Alain Dutournier : La Sydrerie de l'Etoile, rue de Tilsitt, à Paris. Il faut dire que nous connaissons très bien un autre établissement du Chef Dutournier, les Caves de Marly à Port-Marly.

Heureusement, il y a un voiturier car le samedi soir place de l'Etoile, c'est un vrai défi de trouver une place gratuite sans retrouver sa voiture à la fourrière.

Le lieu : genre grand hall, ultra-moderne, un peu branchouille sur les bords. Ca tranche des autres établissements de Dutournier.
Le soir, une seule formule à 37 € avec la tartine et son verre de sydre, une entrée, un plat et un dessert.
On nous offre d'abord un verre de Sydre d’Eric Bordelet pour accompagner une tartine de jambon.
En entrée, nous prenons une piperade froide et œuf poché.
Vient ensuite un Tartare aux copeaux de foie gras pour moi et un Gigot de brebis rosé pour mon cher et tendre.
Pour le dessert nous optons pour la tourtière chaude. Un vrai délice, comme le reste du repas d’ailleurs.

Et le vin ?
Cuvée l’Arbouse 2004 - Mas Brugières – Pic saint Loup
Robe : un rouge étonnement évolué pour une année si proche.
Nez : fruits rouges et noirs avec une pointe de thym et de romarin qui lui apporte de la fraîcheur.
Bouche : tanins très souples et fondus. Mêmes notes aromatiques qu’au nez.

Un bel établissement, la cuisine est un ensemble de plats traditionnels à la mode moderne très bien exécuté.

Gwenola

mardi 18 septembre 2007

Joyeux anniversaire François !

17 septembre, 20h, nous entrons dans l'hotel Le Bristol sous une pluie battante.

On nous installe dans le restaurant d'été avec vue sur le patio.
Je l'avais repérée à la carte depuis un certain temps cette poularde cuite en vessie accompagnée d’une sauce crémée à l’écrevisse et une pointe de vin jaune.
Elle arrive en deux services, les suprêmes en premier, puis les cuisses désossées avec les sot-l’y-laisse.

Mais que boire avec ces superbes plats ???
J'ai un gros défaut, je n'aime pas le vin jaune, mon mari se retrouve donc puni, privé de vin jaune. Après avoir passé un certain temps, voire un temps certain sur la carte des vins, nous nous interrogeons, puis le sommelier finit par nous conseiller la cuvée Contraste de Sélosse , un Blanc de Noirs 100% pinot noir.

Un nez de champagne évolué partant légèrement sur l’oxydatif mais avec une pointe de menthe qui apporte beaucoup de fraicheur.
En bouche des notes oxydatives avec des notes de fruits de type coing et une grande fraîcheur.

Une grande complexité et une très grande qualité : très déconcertant ce contraste. Quel vin ! Quel diner !


Gwenola