Samedi midi, rôti de veau en cocotte avec pommes de terre dans leur jus et endives caramélisées à la crème. Nous savions que nous avions un Chassagne-Montrachet 2004 de Sauzet dans la cave qui pourrait très bien faire l'affaire. Un nez fruité (pomme verte/poire), attaque vive, un peu de rondeur, longueur moyenne. Un bon village bien typé mais je l'ai trouvé un peu vif à mon goût.
Dimanche midi, c'est l'anniversaire de l'ainée de mes belles-filles : 15 ans ... déjà ! Mademoiselle qui commence à avoir du goût en matière de gastronomie voulait un déjeuner au Sauternes… rien que ça ! Le Papa (mon cher et tendre, prunelle de mes yeux …) se met en cuisine pour préparer une poularde farcie au riz, raisins secs et ananas frais.
En attendant la poularde, nous faisons un apéritif / entrée au foie gras (trouvé aux Caves de Marly) et tartines chaudes de la Belle Iloise (huitres/wakamé, thon…) avec Les Remparts de Bastor (2ème vin) 1990 : Robe or jaune tirant sur l'ambre, nez fruité exotique (mangue/fleur d'oranger), une bouche très bien équilibrée acidité/sucre, très belle longueur sur la mangue, puissance et légèreté... . Sachant que nous avons le premier vin dans le même millésime à la cave, je pense que l’on bientôt pouvoir se régaler !
Pour la fameuse poularde à l'ananas nous ouvrons Chateau Bastor-Lamontagne 2003: robe or clair, le nez est assez fermé malgré le carafage, bouche très riche, structuré sucre/amertume. Très long sur des arômes encore exotiques. Il demande à attendre encore, mais je pensais (peut-être à tort) qu’un vin jeune passerait mieux pour la demoiselle qu’un vin beaucoup plus vieux.
Nous avons également ouvert un vin sec pour ceux qui ne sont pas fans des douceurs. Après une longue hésitation entre un viognier et un manseng, nous nous décidons pour ce dernier avec un Jurançon sec "Le Chant des Vignes" 2006 de Cauhapé : Robe jaune pâle, le nez sauvignonne (buis), attaque vive, acidité très présente, très légèrement arrondie (coté beurré), la bouche est plutôt longiligne, finale minérale et agrumes (citron vert). Le vin est bon, mais je ne le trouve pas génial avec le plat. Par contre il devient divin avec un comté.
Enfin le dessert arrive avec LA spécialité de mon cher et tendre : LE TIRAMISU parfumé au café et vieux rhum (à défaut d’armagnac).
L’après-midi a continué, vautrés dans le canapé à siroter du thé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire