Samedi matin, listing à la main, nous voilà dans une ambiance froide et humide d’un de nos lieux de stockage pour faire notre inventaire. Une heure trente plus tard, pour nous remettre de nos émotions (certaines bouteilles nous faisant vibrer), nous décidons d’aller déjeuner sur les bords de la Seine à Louveciennes (78) à la Villa Romaine. Dans un décor kitchissime, nous prenons une pizza aux fruits de mer pour François et une escalope panée au citron pour moi avec un vin blanc italien Frascati (San Marco) 2006 : un nez vif, citronné et pamplemousse avec une pointe végétale du type verveine. L’attaque en bouche est vive avec une finale sur des notes beurrées qui apporte de la souplesse. Vin sans prétention mais bien fait.
Les plats sont bons, le prix est correct et rien que pour la vue et le décor, il faut y aller !
Samedi après-midi, je me suis offert un nouveau joujou … euh … téléphone portable qui m’a occupée jusqu’au soir.
Pour le diner, nous avons rapporté de chez Monsieur Picard du poulet Tikka et un dhal (curry de lentilles) et des Caves de Marly un Vin de Table de Bernard Gripa : « Cerise » le millésime, 2006, est écrit sur le bouchon. Ce vin est un assemblage Syrah / Cabernet, vin du sud (Ardèche), tout en fruit mais assez complexe. Le nez est fruits rouges (fraise), fruits noirs (myrille, baie de cassis) et boisé / mousse de chêne. Les tanins sont bien présents, mais ils ne me gênent pas dans la dégustation, ce vin a une très belle longueur en bouche sur le fruit avec une final sur l’acidité et l’astringence. Cette dernière est complètement estompée avec le plat.
J’avais envie d’aller voir le dernier film de Nicolas Cage « Benjamin Gates et le livre des secrets », chose faite dimanche matin. Je voulais voir un film distrayant, avec de l’humour et de l’aventure. Le film a tenu son rôle, je ne lui en demandais pas plus.
Retour à la maison pour le déjeuner avec des cailles farcies au foie gras (toujours de chez monsieur Picard) et un Chambolle-Musigny 2005 de Laurent Roumier. Il faut que Monsieur Picard revoie le temps de cuisson des petits oiseaux car elles n’étaient pas assez cuites à mon goût. Par contre le vin a tenu toutes ses promesses. Une attaque vive avec du fuit (cerise, cassis) ; des notes de boisés nobles, puis un fond floral animal (fleur d’oranger / jasmin). En bouche il est beurré, les tanins sont déjà assez souples sans astringence et une belle acidité apporte structure et longueur. On sent un fort potentiel de garde dans ce Chambolle.
Le reste du week-end s’écoule tranquillement à ne rien faire …. Ou presque
Gwenola
Note du cher et tendre : une envie de Chambolle, ça vous prend... comme une envie de Chambolle :)
François