Qu’est-ce que le Léon ? Le Léon est un des 9 pays historiques de Bretagne. Il se situe dans l’actuel nord Finistère :
Pays des Johnnies à Roscoff, des artichauts à Saint Pol-de-Léon, des huîtres à Prat-Ar-Coum, des homards dans l’épave de l’Amoco Cadiz au large de Portsall et des militaires à Brest.
Le samedi matin, il ne faut pas louper le marché de Saint Renan (prononcer Sernan), le rendez-vous incontournable des « autochtones » et des touristes.
Le marché occupe pratiquement tout le centre de la ville.
On y trouve des petits et moins petits producteurs de qualité tels que la ferme de Keroudy (pour ses produits laitiers dont sa tome de vache aux algues), l’ostréicultrice de Loperhet ou l’éleveur de truite bio.
Même si ce n’est pas léonard, mais Cornouaillais, il ne faut pas oublier sa part de Kouign Amann.
La fraise de Plougastel est arrivée ! Plusieurs échoppes coincées entre les marchands habituels vendent les premières fraises.
Le soir nous avons rendez-vous face aux phares et à l’abbaye de la pointe Saint Matthieu, avec la table de l’Hostellerie qui porte le même nom.
Le chef Philippe Corre, trouve son inspiration dans les produits de la mer. J’opte pour un menu tout poisson. Langoustines croustillantes et risotto, lotte en curry et petits légumes en papillote transparente ; Saint pierre aux tomates fraîches et sa purée ; chariot de desserts.
La carte des vins est assez belle, pas de très grands noms, mais des vins adaptés à la cuisine du chef.
Ayant la lourde responsabilité de choisir les vins, je choisis deux Cheverny du domaine de Montcy, le blanc et le rouge.
Le Cheverny blanc 2006 à dominante de Sauvignon a un beau fruité baie de cassis avec du gras apporté par le chardonnay. C’est parfait avec le croustillant des langoustines qui s’avère être des nems et les épices qui accompagnent la lotte.
Le Saint Pierre, qui a une chair bien ferme appelle plus une vin rouge léger, le Cheverny rouge 2005 (65% de Gamay, 35% de pinot noir et 5% de Côt) l’accompagne fort bien.
Au moment du dessert, la serveuse pousse un immense chariot rempli de douceurs : Saint Honoré, Paris-Brest, fraisier, gâteau au chocolat, soupe de fraises (vous ai-je déjà dit que la saison de la fraise a débutée ?) …
Il va sans dire que les douceurs sont à volonté. Raisonnable, je prend qu’un seul gâteau : un Saint Honoré.
Après une bonne nuit, c’est sous un beau soleil que je me lève. Qui a dit qu’il pleut toujours en Bretagne ?
Petit-déjeuner léger car j’ai commandé à ma « Mouman » une poule au pot pour le dimanche midi.
Une vraie poule fermière qui a eu bien du mal à trouver un pot à sa taille. Après une telle bête, la sieste devient obligatoire.
A défaut de grande sieste, nous allons nous promener sur les dunes du côté de la chapelle de Saint Gonvel à Landuvez, histoire de prendre un petit coup de soleil et un grand bol d’air.
Après ce petit séjour reposant et gastronomique, il est temps de reprendre la vie polluée et trépidante de Paris.
Gwenola
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