Au domaine Cady, c’est Alexandre, le fiston, qui nous reçoit. Ce « jeune homme » passionné par le vin et la vigne travaille maintenant avec ses parents au domaine.
Avant de nous installer « au caveau », je profite que le chenin soit en pleine floraison pour aller sentir cette délicate fleur (odeur assez marine du type Calone).
Nous démarrons cette dégustation avec le Crémant de Loire (50% chenin, 30% grolleau et 20% chardonnay) : un nez typé chenin avec de la minéralité, des notes de pommes et de levures.
En bouche, il est assez fermentaire avec une minéralité et de l’amertume qui le structure. Bien.
Toujours dans les bulles, le Crémant ½ sec : même gamme aromatique que le précédent avec en plus des notes de sucre cuit et une sucrosité plus marquée. Il reste très agréable et doit être intéressant avec un dessert genre tarte aux pommes. Bien.
Côté vin tranquille et sec, nous commençons par un Anjou Blanc 2006 : un nez de sucre cuit, de zest d’orange et de fraise des bois. En bouche l’attaque est vive, la longueur est sur la minéralité et il se termine en rondeur. Très agréable, surtout en cette saison.
Rosé de Loire (cabernet et grolleau) 2006 : typé pamplemousse et noix de coco (le côté beurré / lacté), il est frais et beurré en bouche. Alexandre nous le conseille sur de la charcuterie. Bien.
Pour faire la liaison avec les Coteaux du Layon, nous goûtons un Cabernet d’Anjou 2007 ½ sec : le nez est austère et peu expressif. Par contre en bouche, il est à la fois rond, vif et minéral. Il a beaucoup de longueur et se révèle intéressant. Bien+
Nous attaquons maintenant les Coteaux du Layon (CdL) par les Varennes 2006 : un nez de datte légèrement cloutée (de girofle). En bouche, il est assez poire cuite, datte, très riche et long pour terminer sur des notes épicées. Très Bien.
CdL Chavagnes 2004. C’est une parcelle peu connue que j’aime particulièrement. La production étant assez faible, il faut se déplacer au domaine pour avoir la chance d’en goûter. De plus, cette parcelle est également appréciée par les étourneaux (sacrés bestiaux) au grand dam des Cady. C’est un Coteaux du Layon à la fois riche et aérien, avec des notes de pâtes de coing. Je trouve le 2004 un peu court. Bien+
CdL Chaumes 2004 : un nez intéressant sur le champignon et le sucre cuit. En bouche, il développe des notes de fraise des bois avec le côté aérien que le botrytis peut apporter.
Après ces quelques mises-en-bouches, nous terminons par les liquoreux.
CdL Volupté 2004 : un nez floral (gardénia) et de miel. En bouche, il est très long avec une finale assez fraîche. Très Bien.
CdL Volupté 2005 : il est typé furanéol (confiture de fraise), ananas séché, confiture de goyaves et d’églantine… un vrai panier de confitures et de fruits secs exotiques. Un dessert à lui tout seul, on en redemande. Excellent.
CdL Eléonore 1995 :un nez d’abricot sec et de nougatine. Il est à la fois liquoreux et vif avec une pointe alcooleuse sur la longueur. Très Bien.
Nous repartons sous le soleil vers notre chambre d’hôte du soir : La Pinsonnière.
Gwenola
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