Week-end bourguignon – Etape 2
Non, je ne vais pas vous parler de pédologie (étude des sols, pour les esprits mal tournés...) mais encore et toujours de gastronomie.
Quittant Anne-Marie et Jean-Marc Vincent sur le coup de 13 heures, nous faisons quelques mètres pour rejoindre la Place du Jet d'Eau. Deux restaurants nous font face et nous bifurquons (sur les conseils d'Anne-Marie) vers celui de droite : Le Terroir.
Les tables extérieures étant toutes occupées, nous sommes placés au calme dans la petite salle du restaurant. La décoration est simple et instructive, à l'image d'une affiche décrivant les différentes parcelles composant les climats Montrachet et Le Montrachet avec leurs propriétaires respectifs.
Sortant de dégustation, nous faisons l'impasse sur un apéritif. A la carte, plusieurs menus de 20 à 50€. Prévoyant un bon diner, nous choisissons la formule entrée+plat+fromage ou dessert à 32€.
Le choix des vins est assez simple : blanc pour elle, rouge pour moi, en demi-bouteilles seulement, une dégustation de 2007 à Morey-Saint-Denis étant prévue dans l'après-midi.
Nous optons pour le Meursault Les Narvaux 2005 de Vincent Girardin et le Volnay 2001 de Michel Lafarge.
Le meursault a une robe très claire et un nez surprenant de viande blanche. En bouche, il est ample, bien structuré, avec un toucher de bouche sur le grain de la poire. c'est un beau bébé joufflu qui méritera encore quelques années d'attente pour s'exprimer.
En revanche, le volnay est à maturité. La robe est rubis clair, à peine évoluée. Au nez, le léger viandé accompagne des notes plus végétales : papaye, carambole et figue verte. C'est un bouquet très fin. En bouche, les tannins sont fondus et l'équilibre avec l'acidité donne une sensation digeste et très plaisante. Un volnay de velours.
Nos entrées arrivent : Salade de Saint-Jacques pour elle, Petites rattes confites et escargots pour moi. Les saint-jacques sont moelleuses et la salade bien fraiche. Simplicité, bons produits, tout ce que nous aimons.
Les plats sont plus élaborés (quoique...) : Turbot accompagné de trois purées (courgette, aubergine et pomme de terre) pour elle et Coq au vin au pâtes fraiches pour moi. Les cuissons sont justes et les plats gourmands. Malgré la sauce au vin, le coq ne plombe pas l'estomac.
Les dessert furent tout aussi délicieux, à tel point que nous en oubliâmes de les immortaliser.
Une table à recommander et que je vous recommande donc.
François
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