Week-end bourguignon – Etape 6
Comment visiter un beau domaine bourguignon un dimanche matin ?
Il y a la solution courtoise en téléphonant un certain temps à l’avance et arriver à se faire accepter le jour du Seigneur.
Il y a la solution gonflée en sonnant à la porte du domaine.
Et enfin, tomber au bon moment, au bon endroit et avec la bonne personne pour se faire inviter au domaine.
Alors que nous chargions la voiture avec les bouteilles que nous avions commandées à notre ami Alain Jeanniard, un cycliste s’arrête à notre hauteur pour dire bonjour.
Il s’avère que ce cycliste n’est autre que Thierry Brouin, le régisseur du Domaine des Lambrays, qui revenait de Gevrey avec son pain.
Alain nous présente comme des dégustateurs éclairés (que du compliments!) et nous voilà en train de discuter de vignes, de vins, de gastronomie …
Alors que nous n’avions rien demandé, il nous demande si nous sommes déjà passés au domaine. A vrai dire, l’occasion ne s’était pas encore présentée.
Cinq minutes plus tard, accompagné d’Alain, Thierry Brouin nous ouvre les portes du domaine des Lambrays.
Un peu d’histoire ….
C’est en 1365 que le nom « Cloux des Lambrays » apparait dans les registres de l’Abbaye de Citeaux.
Les travaux de construction de la bâtisse débutent en 1630 pour ne se terminer qu’en 1866.
Si maintenant le Clos compte deux propriétaires (attention sujet qui fâche !), en 1789 le Clos était divisé entre 74 propriétaires différents. La réunification du clos débute en 1868 grâce à la famille Rodier.
En 1979, Roland de Chambure et les frères Saier rachète le domaine. Ils vont beaucoup investir dans le domaine et confient la régie du domaine à Thierry Brouin en 1980.
En 1981 le Clos est enfin classé Grand Cru par décret.
Depuis 1996 le domaine appartient à Günter et Ruth Freund qui sont respectivement Commandeur et Chevalier du Tastevin.
Visite du domaine
Nous débutons la visite par les jardins qui entourent la maison et les vignes de 1er Cru « Le Village ». Thierry Brouin, est heureux de voir que ses raisins débutent leur véraison et par là-même de voir s’éloigner les risques d’oïdium.
De cette parcelle nous avons une superbe vue du Clos de Tart et d’une partie du Clos des Lambrays. Même si on n’a pas les cartes du cadastre gravées dans le crâne, le Clos des Lambrays est reconnaissable par ses feuilles plus vertes.
Il y a la solution courtoise en téléphonant un certain temps à l’avance et arriver à se faire accepter le jour du Seigneur.
Il y a la solution gonflée en sonnant à la porte du domaine.
Et enfin, tomber au bon moment, au bon endroit et avec la bonne personne pour se faire inviter au domaine.
Alors que nous chargions la voiture avec les bouteilles que nous avions commandées à notre ami Alain Jeanniard, un cycliste s’arrête à notre hauteur pour dire bonjour.
Il s’avère que ce cycliste n’est autre que Thierry Brouin, le régisseur du Domaine des Lambrays, qui revenait de Gevrey avec son pain.
Alain nous présente comme des dégustateurs éclairés (que du compliments!) et nous voilà en train de discuter de vignes, de vins, de gastronomie …
Alors que nous n’avions rien demandé, il nous demande si nous sommes déjà passés au domaine. A vrai dire, l’occasion ne s’était pas encore présentée.
Cinq minutes plus tard, accompagné d’Alain, Thierry Brouin nous ouvre les portes du domaine des Lambrays.
Un peu d’histoire ….
C’est en 1365 que le nom « Cloux des Lambrays » apparait dans les registres de l’Abbaye de Citeaux.
Les travaux de construction de la bâtisse débutent en 1630 pour ne se terminer qu’en 1866.
Si maintenant le Clos compte deux propriétaires (attention sujet qui fâche !), en 1789 le Clos était divisé entre 74 propriétaires différents. La réunification du clos débute en 1868 grâce à la famille Rodier.
En 1979, Roland de Chambure et les frères Saier rachète le domaine. Ils vont beaucoup investir dans le domaine et confient la régie du domaine à Thierry Brouin en 1980.
En 1981 le Clos est enfin classé Grand Cru par décret.
Depuis 1996 le domaine appartient à Günter et Ruth Freund qui sont respectivement Commandeur et Chevalier du Tastevin.
Visite du domaine
Nous débutons la visite par les jardins qui entourent la maison et les vignes de 1er Cru « Le Village ». Thierry Brouin, est heureux de voir que ses raisins débutent leur véraison et par là-même de voir s’éloigner les risques d’oïdium.
De cette parcelle nous avons une superbe vue du Clos de Tart et d’une partie du Clos des Lambrays. Même si on n’a pas les cartes du cadastre gravées dans le crâne, le Clos des Lambrays est reconnaissable par ses feuilles plus vertes.
En effet, le Clos bénéficie d’un microclimat grâce à la petite combe de Morey qui se trouve pile dans son alignement.
Nous retraversons les jardins pour découvrir la cuverie et les chais. Nous sommes rejoints par Madame Brouin pour la dégustation.
Découverte des vins du domaine.
Si le Domaine est réputé pour son Grand Cru, il produit d’autres vins tel que du Morey-St-Denis village, du Morey-St-Denis 1er Cru “Les Loups” (assemblage des jeunes vignes du Clos avec la parcelle 1er Cru « Le Village »), mais aussi deux Puligny-Montrachet 1er Cru ( Clos du Cailleret et les Folatières).
Dans la cuverie, nous découvrons les Puligny en cours de collage, ce qui n’empêche pas de les goûter !
Les Puligny ont été vendangés le même jour et ont suivi le même élevage.
Alors que les Folatières sont du type « pulignien », vif, agrumes, minéral avec un fond beurré, les Caillerets sont plus « chassagnien » avec des notes de fleur blanche, de pêche blanche et une finale qui tourne vers l’exotisme. En bouche, ils sont tous les deux droits, vifs avec une belle structure acide et de beaux arômes qui durent longtemps, longtemps, longtemps ….
Je tombe immédiatement sous le charme du Clos des Caillerets.
Nous mettons notre petite laine avant de nous enfoncer dans les caves du XVIIème siècle. Nous délaissons la cave principale pour nous rendre dans une alcôve où se trouvent les fûts de Morey village et premier cru.
Thierry Brouin nous prépare plusieurs petits assemblages.
Morey-Saint-Denis Village (50% de fût neuf) : même si ce n’est « qu’un » village, il est assez puissant avec une belle matière, des notes de petits fruits rouges et des tanins déjà souples.
Morey-Saint-Denis 1er Cru Les Loups : je retrouve la même typicité que le Morey 1er Cru d’Alain : des notes de fruits rouges et noirs un peu confiturés, des tanins assez présents mais qui commencent à se velouter pour terminer sur arômes beurrés avec une touche de banane cuite.
Ces Morey sont déjà superbes, qu’en est-il du grand Cru ?
Clos des Lambrays 2007 (assemblage de 4 fûts) : un beau nez fin et velouté où les fruits rouges et noirs dominent (fraise des bois, framboise et myrtille). En bouche le bois est déjà intégré, il est souple, fin mais avec beaucoup de matière, une longueur incroyable et arômes de petits fruits à la fois frais et gorgés de soleil.
Pour finir, en beauté cette dégustation nous découvrons le Clos des Lambrays 2006 (mis en bouteille en mars) : toujours beaucoup de finesse et d’élégance, des notes de petits fruits dominées par la myrtille et enfin une note de fleur de vigne qui apporte du velours. En bouche, c’est que du bonheur ! Des tanins fondus, la fraîcheur des fruits avec une belle matière toute en retenue, une longueur incroyable pour terminer sur une note beurrée et veloutée. Mais ce qui est le plus marquant dans ce vin, c’est son toucher de bouche. On se retrouve bercé dans un cocon à la fois doux et frais.
Difficile de revenir à la surface, au sens propre comme au figuré, après avoir vécu de telles sensations.
Nous prenons congé, conscient d’avoir vécu un moment exceptionnel. Les meilleurs moments viennent souvent de l’improvisation.
Je souhaite dire un grand merci à Monsieur et Madame Brouin pour leur accueil et gentillesse.
Gwenola
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