L’été est ma saison préférée pour lire un bon polard. Il y a bien quelques héros que je suis régulièrement comme Benjamin Cooker (Le sang de la vigne), Frère Cadfaël (Ellis Peters), Amelia Peabody (Elisabeth Peters) … Mais j’aime bien découvrir d’autres auteurs. Comment faire les découvrir de nouveaux ? Première méthode aller à ma Fxxx préférée et regarder les quatrièmes de couverture. Seconde méthode, se promener dans une grande manifestation, au hasard Brest 2008, et discuter avec un éditeur-écrivain qui y tient un stand.
Les Editions du Barbu.
Christian Blanchard écrivain de romans noirs a eu la bonne idée de créer Les Editions du Barbu , pour éditer ses livres, mais aussi pour publier d’autres auteurs bretons (mais pas seulement !).
Sous la petite tente, un livre portant une bande « 1er Prix Goéland Masqué 2008 » attire mon attention. Ce livre, c’est Black Poher d’Yvon Coquil.
Après avoir longuement conversé avec Christian Blanchard, je décide d’acheter ce roman, histoire de ramener un petit bout de Bretagne à Paris.
Corentin Dardoup, un nouveau héros ?
C’est le branle bas de combat à Bourgneuf ! Ce charmant village du Poher (région du centre Bretagne dont la « capitale » est Carhaix), recherche le descendant d’un héros de la guerre d’Indépendance Américaine.
Pendant que le Maire révise son anglais; que l’historien fouille les archives et que Corentin Dardoup, le garde Champêtre, fait régner l’ordre, un meurtre au sabre japonais est commis.
Corentin Dardoup ne peut s’empêcher de mettre son nez dans l’enquête et verra ressurgir son passé et ses vieux démons.
Un bout de Bretagne dans le métro parisien.
Je lis essentiellement dans les transports en communs. Ne vous inquiétez pas Monsieur Coquil, les passagers étaient plus intrigués par mes éclats de rire que par la quatrième de couverture ;-).
J’ai adoré ce livre. Tout d'abord, l’intrigue qui m’a tenue en haleine jusqu’à la dernière page.
Ensuite j'ai aimé les personnages.
Il y a d'abord Corentin Dardoup, mon nouveau héros, avec son esprit vif, ses manières peu orthodoxes, la douceur et l’humaniste qui se cachent derrière une face de brute.
Les villageois et des paysans (pardon, exploitants agricoles) qui sont plus vrais que natures. Leurs mesquineries et leurs plaisanteries douteuses m’ont fait beaucoup rire.
J’attends avec impatience une nouvelle aventure de Corentin ou un nouveau roman de cet auteur que je vous recommande.
Gwenola
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire