Bienvenue

Bienvenue à toi, aventureux surfeur, qui vient s'échouer en quête de sens gustatif. Ici tu trouveras des récits d'agapes, des notes de dégustations bacchiques et des adresses prometteuses compilées avec amour.

dimanche 28 septembre 2008

Thé aux 3 Cerises : bien mais peut mieux faire


Oui, je le confesse, je lis Elle.

Enfin lire... je le feuillète parce que mon aimée est abonnée sinon... les faits et gestes des peoples de tous poils m'indiffèrent au plus haut point. Néanmoins, je dois avouer que pour maintenir sa culture personnelle au courant des nouveautés en matière de mode et cosmétiques, ce titre n'est pas le plus mauvais choix parmi l'offre pléthorique des magazines dits féminins.

Bref... Dans un récent numéro, j'ai trouvé l'adresse d'un nouveau salon de thé parisien qui propose un brunch dominical a priori alléchant. Réservation est faite.

Ô joie, il fait beau et nous pouvons nous installer dans le micro-jardin en bordure de l'avenue de Suffren. La pelouse est encore en bon état, signe que l'endroit est ouvert depuis peu.

L'ambiance est familiale, proximité du Champ de Mars oblige, et branchée/ouille, recommandation de Elle oblige.

Parlons d'abord du positif. Nous avons choisi la formule brunch : boisson chaude, jus d'orange frais, assiette d'oeufs brouillés/salade de jeunes pousses accompagnée au choix de saumon fumé ou de charcuteries, mini-viennoiseries directement sorties du four, confitures, salade de fruits frais, yaourt ou fromage blanc.
Tout cela est bien bon et les portions suffisantes.

Mais (le négatif à présent)... le service, bien que fort aimable, est un peu brouillon, voire dépassé. Résultat, l'attente permanente, que ce soit pour la prise de commande ou l'arrivée des plats (10 bonnes minutes pour la vinaigrette).
Gageons qu'il s'agit d'une erreur de jeunesse...

En conclusion : c'est bon, mignon, à l'image de ce que la créatrice du lieu a voulu, mais encore perfectible.
Notre recommandation : attendez le printemps pour profiter du jardin en bras de chemise. Réservation indispensable.

Thé aux 3 Cerises
47, avenue de Suffren, Paris 7
01 42 73 02 61

François

samedi 27 septembre 2008

Petite leçon d'humilité et d'amitié


Imaginez...

Vous êtes l'heureux propriétaire d'une cave de quelques centaines de bouteilles, vous disposez d'un lieu suffisamment grand pour les y stocker et "voir venir"...

Et puis un jour, un ami vous invite à inaugurer sa propre cave. Pensez, il vient de passer une année entière à filmer, ranger, cataloguer... Ca se fête !

Le jour dit, vous arrivez donc au rendez-vous et là... un hall de gare, que dis-je, une cathédrale !! Ce ne sont pas des centaines mais des milliers de bouteilles qui sont soigneusement rangées et alignées. Des caisses, ouvertes ou non, complètent les casiers et forment les marches d'un escalier qui se dirige vers une galerie obscure...

Une fois le souffle retrouvé, la fête commence. Les bouteilles sont ouvertes, une, deux puis trois... toutes plus belles les unes que les autres. Et quand les autres invités s'en mêlent, d'autres bouteilles surgissent et les conversations se prolongent.

Quelques heures plus tard, nous quittons ce lieu de perdition et de convivialité, un peu plus humbles et un peu plus reconnaissants envers notre hôte ami.

Gwenola & François




De gauche à droite : Noëls de Montbenault, Richard Leroy ; Riesling Clos Windsbuhl 1996, Zind-Humbrecht ; Riesling Sommerberg, Albert Boxler ; Les Forts de Latour 1990 ; Château Lynch-Bages ; Corton « Charlotte Dumay » 1990, Hospices de Beaune ; Corton, Dom. Laurent ; Château Pichon-Lalande 1971 ; Château La Conseillante ; Cote Rotie 1990, Jasmin ; Macon « Botrytis », Domaine de la Bongran ; Château Climens ; Porto Vintage 1970, Quinta Do Noval ; Rivesaltes Tuilé 1982, Domaine Cazes (absent sur la photo).

jeudi 25 septembre 2008

Jésus à rebours...

... ou comment changer le vin en eau... de piscine !

Oui, je comprends, ce titre doit vous paraître bien obscur. J'explique donc.

Hier, chez Artcurial, s'est tenue une vente aux enchères au profit des enfants handicapés de l'association Hardy.

5 000 bouteilles sélectionnées par le guide GaultMillau 2009 ont été dispersées sous forme de lots de 24 bouteilles "surprise" avec une mise à prix unique de 150€.

La vente, qui a rapporté plus de 20 000€, servira à construire une piscine pour les enfants handicapés de l'association. CQFD.

Nous ignorons encore le contenu de notre lot...
François


PS : Au final, nous nous retrouvons avec du Chablis, différents bourgognes rouges d'appellations régionales, du Pouilly-Fuissé, de l'Alsace et Alsace Grand Cru, du Buzet, du Madiran, du Pacherenc...

lundi 22 septembre 2008

Arômes et vins

Le dernier numéro de la revue Bourgogne Aujourd’hui consacre un article sur Patrick Mac Leod.
http://www.wines-terroirs.com/bourgogne/n84/renc.pdf

Neurobiologiste sensoriel, il a, entre autre, enseigné à l’ISIPCA du temps où j’y étais encore étudiante.
Il fait parti de ces hommes qui vous rendent intelligents. Il arrive à vous faire comprendre les concepts les plus obscurs avec beaucoup d’humour et de simplicité. C’est donc avec beaucoup de nostalgie et d’émotion que j’ai lu cette interview.

Dans cet article Le Professeur Mac Leod nous explique qu’il est impossible pour deux indivus de sentir de la même façon. La faute à qui ? A nos gênes ! En effet, il y a 347 gènes dédiés à l'olfaction et 50% sont différents d'un individu à l'autre.


Laissons donc à chacun ses propres sensations et gardons en commun le plaisir de déguster.

Gwenola

mercredi 17 septembre 2008

L'Astrance

C’est un jeu qui, deux fois l’an, titille respectivement nos méninges. Mais où vais-je bien pouvoir l’emmener pour son anniversaire ? Mais où peut-il/elle bien m’emmener pour mon anniversaire ?
Après quelques vaines tentatives pour deviner l’endroit (un « lagon » pour seul indice qui s’avère être l’Yonne vue depuis les fenêtres de la Cote Saint-Jacques puis la baie du Mont Saint-Michel l’année suivante), après le traître répondeur sur lequel le Grand Véfour laisse une demande de confirmation, prudence et méfiance sont à présent de la partie.
C’est donc sans aucune indication autre que « c’est en région parisienne » que nous voilà partis en direction du lieu de la célébration.

Les grandes tables parisiennes ne sont pas légion et même si nous ne leurs avons pas encore toutes fait honneur, j’avais quelques idées de destination en tête, en l’occurrence les trois « A » : l’« Astrance », l’« Ambroisie » et « Apicius ».
Passé le Pont de Suresnes, ma Comtesse de Lalande m’indique la direction de la Porte de Passy. Adieu Place des Vosges et Rue d’Artois, ma première intuition était la bonne.

Sous ce nom de fleur de montagne, dans une petite rue difficile d’accès, se cache un restaurant de poche (25 couverts) à la décoration épurée.
L’accueil est fort aimable, voire taquin (« c’était ce soir ? », « oui, c’est la journée de Monsieur »). Nous sommes installés au fond de la salle, près de la réserve des verres qui va considérablement diminuer au fil de la soirée.
En effet, et c’est la particularité du lieu, le menu est surprise et l’alternative est menu surprise ET vins surprises. Que croyez-vous que nous choisîmes ?
Ce sont donc pas moins de huit verres (en comptant l’eau) qui nous seront servis. Rassurez-vous, le détail suit.

Petite entrée en matière qui n’a l’air de rien, un petit sablé accompagné de raisin frais, raisin sec presque confit et noix fraiche. Une seule bouchée mais quelle bouchée… le sablé se désagrège en bouche en exhalant des notes grillées, accompagnées par la fraicheur des fruits et la touche sucrée du raisin sec.

La première entrée se présente en strates : yaourt, tomate, mousse de vinaigre de banyuls. Comme il se doit, l’accord des saveurs nécessite le mélange. Tout y est, douceur, acidité acidulée et touche sucrée. C’est frais et presque trop peu.

Le premier vin surprise est un blanc à la robe évoluée et son nez de caoutchouc nous fait immédiatement penser à un riesling. En bouche, il présente une belle acidité et quelques sucres résiduels. D’instinct, nous le situons de l’autre coté du Rhin. Bingo. C’est bien un riesling allemand, le Leiwener Laurentiuslay Auslese de Stefan Köwerich, millésime… 1985 ! Malgré son âge, il a gardé beaucoup de jeunesse.
















Nous poursuivons avec le même vin par un millefeuille de foie gras et champignons de Paris, poudre de cèpe et citron confit. Joli montage mais qui, comme tout millefeuille qui se respecte, se casse la figure au découpage J. Qu’importe ! L’association est belle. Le champignon, tranché plus fin que fin, est surprenant de saveur et garde néanmoins du croquant, en contrepoint du moelleux du foie. La touche citronnée rappelle paradoxalement la simplicité d’une salade de champignons.














Troisième entrée, premier plat ? Voici venir la salade de homard aux légumes de saison. Du homard bien sûr, carottes orange et jaune, betterave ancienne, poivron, quelques fleurs et une petite quenelle de beurre de cacahouètes aux épices. C’est cette dernière qui fait toute la différence pour sublimer la fraicheur du homard et des légumes en apportant non pas du gras (comme on aurait pu le craindre) mais un exhausteur de saveurs.

Second vin. Le nez me surprend, court-bouillon de poisson. Avec une telle base de départ, je me plante dans les grandes largeurs en le situant éventuellement en Languedoc puis en vallée du Rhône. Gwenola sauve l’honneur en pensant au chardonnay. Il s’agit d’un Hautes-Cotes de Nuits « Terres Blondes » 2006 du Domaine de la Douaix. Malgré notre déconvenue, force est de reconnaître que l’accord est bien pensé.

















Arrive la sole (de belle taille !) sur un lit de choux, accompagné de citron confit pour elle et d’un chutney de papaye pour moi. Puis un bol contenant un dashi (bouillon japonais) aux moules et coques. La cuisson de la sole est parfaite, le choux est très doux et les moules crues apportent un petit supplément iodé bienvenu.

Autre plat, autre vin. Toujours un blanc. Mystère… Le nez évoque un moelleux et sa minéralité nous fait penser à un chenin, voire à un jurançon. Bonnes déductions nous dira le sommelier mais c’est d’un troisième larron dont il s’agit. Encore un riesling, le grand cru Wineck-Schlossberg 2004 de Clément Klur.
















Encore un plat atypique : le saumon confit dans la graisse de canard, jeune poireau, écrasé d’oignon, oignon rouge et sauce au tamarin et raisin de Moscatel. Le saumon est outrageusement moelleux sans aucune sensation de gras. Le croquant du « riz » d’oignon vient en contrepoint et apporte de la fraicheur en bouche. Quant à la sauce, elle est tout simplement divine.

Autre verre, autre blanc. Alors là… je ne sais pas ce qui nous est arrivé. Gwenola et moi passons totalement à coté de ce vin et grande est notre surprise quand nous découvrons la bouteille : le Condrieu « Les Terrasses du Palat » 2006 de François Villard. Nous avons pensé à tout sauf à du viognier. De plus, c’est de loin l’accord le moins concluant de la soirée.















Retour sur terre avec le carré d’agneau de Lozère accompagné d’aubergine laquée au miso, d’une mousse d’aubergine fumée et de « curry noir », grande spécialité de Pascal Barbot. C’est une pate mystérieuse au gout puissant qui exhale le café, le réglisse et l’olive. L’accord est surprenant voire too much. En revanche, l’aubergine laquée est un régal ainsi que l’agneau dont, bien qu’étant invité, je laisse très volontiers les cotes à Gwenola.

Point n’est question de blanc avec l’agneau et c’est un verre de vin rouge qui nous est donné à découvrir. Ma Comtesse lance (évidemment) « C’est du Pauillac ». Je suis plus circonspect. Bien que très plaisante, la bouche n’a pas cette élégante trame médocaine. Au contraire, je lui trouve un coté sudiste qui m’évoque le Languedoc. Il vient bien du Sud mais, en paraphrasant le Professeur Tournesol, d’« un peu plus au Sud ». C’est un Brunello di Montalcino 2001 de Conti Costanti (en magnum). Un très beau vin.














Le plat suivant est une petite œuvre d’art dans sa simplicité. Une fleur de courgette à peine confite, farcie de morceaux de poire juste pochés, accompagnée de gorgonzola (de compète !) crémeux. C’est un très bel accord sucré/salé.

Et avec ça me direz-vous ? Un vin blanc racé, au nez de muscat et de jus de raisin frais. Muscat, muscadelle… Un assemblage bordelais, voire un vin du Sud-Ouest… Eh non. Encore un alsacien. La cuvée « Huebuhl » 2001 de Marcel Deiss.


Un dessert arrive… puis deux, puis trois… quatre ! La table est bien remplie et les assiettes sont si belles qu’on n’ose à peine y toucher. De droite à gauche, un sorbet piment et citronnelle, un vacherin au thé vert et sorbet passion, une génoise ? et enfin une gelée citron ?
Le sorbet piment/citronnelle est une petite merveille, piquante et parfumée à souhait. Le vacherin est digne d’un designer et très délicat. Bref, tout cela se déguste avec délectation et sans aucune sensation de lourdeur.

Ayant, comme toujours, sympathisé avec le sommelier, nous nous voyons offrir par ce dernier un verre d’un autre vin de dessert destiné à une table voisine. Beaucoup de richesse mais bien équilibrée par de la vivacité. Il s’agit d’un Tokay 6 Puttonyos 1999 du Château de Sarospatak.

Nous pensions en avoir terminé mais une dernière petite douceur nous retient encore un peu. Servi dans la coquille, un lait de poule au jasmin, accompagné de petites madeleines au miel et d’un plateau de fruits de saison : raisin, physalis et pomme. Je me délecte du parfum du lait de poule, le buvant presque à regrets (presque !).

Malgré une situation qui évoque plus le «Pour vivre heureux, vivons cachés » que la brasserie des grands boulevards, l’Astrance a tous les atouts pour être et rester une adresse parisienne des plus courues. Un chef talentueux, un personnel de salle sympathique et prévenant et un rapport qualité/prix (au dire de ma Comtesse) sans pareil pour un triple macaroné. Je ne peux que vous recommander chaleureusement cette adresse.

Dommage que les anniversaires ne reviennent plus souvent… (soupir).


François

Narcissique mais excellent !


Ceux qui me connaissent savent combien ma modestie m'interdit de faire preuve de narcissisme mais là...

A l'occasion de mon anniversaire (je vous ai prévenus), j'ai reçu d'une amie très chère une e-carte qui m'a mis en joie et je ne résiste pas au plaisir de vous la faire partager.





C'est tout moi, non ?

François

lundi 15 septembre 2008

Reprise en douceur mais pimentée !

Et voila, l'été se termine alors qu'on se demande s'il avait vraiment commencé, à moins qu'il ne commence maintenant...

Notre programme pour le dernier trimestre de l'année commence à s'étoffer : des dégustations diverses entre passionnés, apéritives au Meurice, le Salon des Vignerons Indépendants, les réunions du "Club des Cinquante" au GV et les traditionnelles vendanges en Auvergne.

En prélude à tous ces évènements, nous prenons prétexte des Foires Aux Vins (ou FAV, c'est de saison...) pour renouer contact avec nos amis cavistes des Caves de Marly. Comme toujours, nous y sommes bien accueillis et les minutes défilent comme si de rien était à discuter de vin et autres plaisirs de la table. L'ouverture de l'espace restauration est prévue pour le début 2009 et nous ne sommes apparemment pas les seuls à être impatients.

Après quelques emplettes, dont nous vous reparlerons, nous laissons Bidule (notre GPS) nous guider vers le restaurant le plus proche. A surprise, surprise et demie. Il nous recommande un établissement de Marly Le Roi, certes fort engageant, mais qui s'avère trop cher pour nos envies du moment. Fort heureusement, nous nous trouvons dans la Grande Rue de Marly qui regorge de restaurants de toutes sortes. Après un rapide va-et-vient, nous nous laissons tenter par La Plantation, restaurant créole.

La déco est "typique", ainsi que l'ambiance sonore. Il ne manque plus que le ti punch, lacune très vite réparée.
Au menu, des spécialités évidemment créoles, la plupart habituelles (accras, samoussas, féroce d'avocat, poulet boucané, curry), d'autres moins (chiquetaille de poulet, fricassée de lambis).

Nous partageons une assiette créole, assortiment d'entrées. Les accras sont tout chauds, le boudin bien épicé et pimenté jusque ce qu'il faut et la chiquetaille de poulet est une merveille. Un peu de piment pour faire passer le tout et l'assiette est vide en un rien de temps.
La chair du lambi est comparable à celle d'un bulot en un peu plus gouteux et elle est servie dans une sauce légèrement pimentée dont le feu est apaisé par le riz et la patate douce.
Quant à ma Romanée-Conti, elle se régale d'un excellent rougail de saucisse.

Une petite (c'est un euphémisme) banane flambée pour faire passer et nous repartons visiter la vieille ville de Marly, à pieds bien sûr...

François


La Plantation
22, Grande Rue
Marly Le Roi (78160)
01 39 16 56 50

vendredi 5 septembre 2008

Quelques vins de la péninsule Ibérique

Un peu de culture ...
L' Espagne possède le plus grand vignoble du monde (près de 1 100 000 hectares). Les rendemants étant peu élevés, l'Espagne n'est classé que troisième pour la production de vin.
Les vins sont classés comme suit :
- « vino de mesa » équivalent au vin de table.
- « vino de la tierra » est un vin de Pays
.
- « denominacion de origen » est une AOC
.
- « denominacion de origen calificada » est une AOC de qualité supérieure.
- « vino joven » est un cru mis en bouteille après clarification.
- « vino de crianza » est un cru dans sa troisième année qui a passé au moins six mois dans des fûts en chêne.
- « reserva » est un cru qui a veilli pendant trois années entières, dont au moins 1 an dans des fûts en chêne
- « gran reserva » est un cru qui a vieilli cinq années entières, dont au moins 2 ans dans des fûts en chêne.


Nous débutons la soirée par Les Blancs & Les bulles

CAVA – Albet i Noya 21 – Cataluña (Effervescent) - Cépages: Parellada, Chardonnay
Un nez de citrus, cédrat et de pamplemousse, avec une note de fleur d’acacia. En bouche, il développe des notes de pêche blanche. La finale est un peu amère et crayeuse. Bien -

OSSIAN 2006- Rueda - Cépages: Verdejo
Un nez proche du Chardonnay avec une dominante de Bergamote et un peu de sucre cuit. Toujours typé chardonnay en bouche, à l’aveugle je le situe sur Chassagne avec un peu plus de gras. Très Bien

Antonio Abalo Mendez “Albariño” 2006 – Rias Baïxas - Cépages: Albariño
Au nez, il « sauvignonne » avec quelques notes de rose et de citron vert. Sancerre ? En bouche, il est vif et un peu court. Bien.


Nous poursuivons par une belle série de Rouges

Deux « Finca Allende “Allende” 2002 et 2003 – Rioja - Cépages: Tempranillo
Tout d’abord le 2002 : Un nez pas très net avec des notes de boisé fumé et de dissolvant. En bouche, l’attaque est assez austère, puis vient des notes de fruits noirs (mûre). Il n’est pas bien en place. Bien
Le nez du 2003 est beaucoup plus agréable, il est typé fruits noirs avec une pointe d’arômes de cornichon frais. En bouche, il est complexe, développe un beau fruité et est très long pour finir sur une petite sensation de sucre. Très Bien.

Marques de Grinon “ (+) Summa Varietalis” 2001- Domino de Valdepusa - Cépages: Syrah, Cabernet Sauvignon, Petit Verdot
Vin très gourmand en fruits noirs avec un peu de pruneaux. En bouche, il est gouleyant, flatteur avec beaucoup de fruits et un début de notes tertiaires (venaison). Bien +

Rioja Vega “Reserva” 2001 – Rioja - Cépages: Tempranillo, Mazuelo, Graciano
Un nez assez vif de fruits noirs, de groseille et de mousse de chêne. En bouche, il a des notes de fruits noirs, assez complexe avec une pointe d’amertume. Très long, il se termine sur une note beurrée / banane. Très Bien

JC Conde “Neo” 2002 – Ribera Del Duero - Cépages: Tempranillo
La mousse de chêne domine les fruits noirs avec un peu de sucre cuit. Les tanins sont asséchant et il est très court. Moyen

Petit détour par le Portugal avec : Aveleda Follies “Touriga Nacional” 2003 - Bairrada - Cépages: Touriga Nacional
Un nez de syrah avec un peu d’arômes tertiaires de venaison. En bouche, l’attaque est fruité, il développe de beaux tanins, mais il est un peu court. Bien

Alion 2003 Ribera Del Duero - Cépages: Tempranillo
Un nez de fruits rouges et noirs assez complexe. En bouche, il est charnu, complexe, puissant, avec des arômes dominés par la fraise des bois. Très Bien.

Duo de Clos Mogador 2002 et 2004 – Priorat - Cépages: Grenache, Cabernet Sauvignon, Carignan, Syrah
Le 2002 : Un nez de pruneaux et de café. En bouche, il a des parfums de garigue (romarin), de pruneaux et de grillé / chocolaté. Il est trop grillé à mon gout. Bien
Malheureusement le 2004 a un problème de bouteille avec un nez que je qualifie de « rassemblement de pigeons par temps humide » (visite guidé sur demande dans certains coins de Paris !)

Comparaison de deux Villacreses « Crianza » 1998 et 1995 – Ribera Del duero - Cépages: Tempranillo, Cabernet Sauvignon, Merlot
On débute par le 1998 : Un nez assez curieux de rétentat (lait ayant subit une ultrafiltration) et d’eau de vie de fruits. En bouche, il est fruité avec des tanins souples, mais il manque de peps. Bien -
Le nez du 95 est également assez curieux avec un caractère de lapin dans son clapier. En bouche, il est fruité, floral (Ylang-ylang) et un peu astringent. Bien -

Marques Del Romeral « Gran Reserva » 1986 – Rioja - Cépages: Tempranillo, Mazuelo, Graciano
Le nez est animal (étable) avec un peu de fruité. En bouche, on sent que c’est un vin évolué, mais il a trop d’acidité pour moi. Bien-

Bach « Extrisimo » 1989 – Penedes - Cépages: Xarel lo, Macabeo
Un nez de crème au beurre et de « propre ». En bouche, j’ai toujours cette impression de crème au beurre avec de la vanille. La finale est un peu asséchante. Bien

Finale au Portugal

Porto Romariz « Vintage » 1985 - Douro
Le nez n’est pas très net avec des notes d’alcool à brûler et de crise à l’eau de vie. En bouche, c’est nettement mieux avec des arômes de pruneaux, de chocolat et de café. Assez beau mariage avec des profiteroles au chocolat.

Gwenola