Nous descendons sur la Côte par la combe qui arrive à Nuits-Saint-Georges. Déjeuner romantique sur le parking d’un supermarché et nous reprenons la route en direction de Dijon.
Vougeot… Vosne… Chambolle… Morey-Saint-Denis… Domaine des Lambrays !
Un petit groupe de sommeliers russes est en retard pour la visite. En les attendant, nous allons dans les chais histoire de goûter quelques 2009.
Nous dégustons avec plaisir les deux blancs du domaine, deux Puligny-Montrachet 1er Cru, « Les Folatières » et « Clos du Cailleret ». Le premier est très fin avec des arômes de poire. Le second est plus en structure avec quelques notes de fruits exotiques. Il est taillé pour la garde.
Côté rouges, le Morey village est très « Morey », terrien, avec un beau fruit.
Le 1er Cru « La Riotte » (assemblé avec le 1erCru « Le Village » et les jeunes vignes du Clos pour faire la cuvée « Les Loups ») a de la puissance et passe en force.
Nous terminons par un assemblage de fûts du Clos des Lambrays. Contrairement au précédent, il s’impose tout en finesse et en élégance. C’est un vin terrien, avec du fruit, de la longueur et une finale poivre noir qui est, selon Thierry Brouin, typique du Clos.
Les sommeliers russes arrivent. Nous faisons un petit tour dans le jardin de la propriété (arbres, fleurs et bosquets classés 1er Cru !).
Nous redescendons dans la majestueuse cave ou reposent les fûts de Clos des Lambrays 2009 afin de déguster quelques bouteilles.
Nous reprenons avec les Puligny-Montrachet 2008. Les Folatières sont tout en fruits et en élégance. Elles ont une belle trame acide qui fera merveille sur des coquillages. Le Clos du Cailleret est plus puissant, moins aromatique et plus en structure. Dans ce millésime, je préfère les Folatières.
Nous poursuivons avec une verticale de Clos des Lambrays :
2008 : tendu, avec une charpente assez vive. Un vin taillé pour la garde.
2007 : robe assez claire et assez léger en bouche avec de la longueur et du fruit.
2006 : mon chouchou, du fruit, de la structure, de la longueur avec une finale sur le poivre noir. Il a tout pour plaire.
2003 : dégusté à l’aveugle, il a un beau fruit de framboise, de myrtille et de cassis frais. Absolument pas confituré, il laisse une bouche fraîche. On peut se faire plaisir maintenant avec une côte de bœuf.
1992 : très légèrement faisandé, avec un beau fruit, il est étonnamment jeune pour son âge. On peut le boire maintenant, mais il va pouvoir se garder encore pas mal de temps.
Et pour finir cette très belle dégustation, Thierry Brouin nous offre de la Fine du Clos des Lambrays : l’eau-de-vie est parfumée, très fine et non brûlante.
Gwenola
3 commentaires:
Je crois me rappeler que le Clos des Lambrays est un vin charpenté, assez tannique ... pas du tout adapté au palais délicat et fragile d'une femme ...
Bruno
... Qui te dit que je suis une femme ?
KO je suis
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