...ou le calme après la tempête.
Déjà, une semaine avant l'évènement, la campagne basse-normande était sillonnée par la maréchaussée, l'armée et les compagnies républicaines de sécurité.
Pendant deux jours entiers, Deauville fut un camp retranché. Impossible pour un non-autochtone de pénétrer le périmètre.
Le dimanche venu, encouragé par les files de cars bleus reprenant la direction des casernes, je tente d'accéder aux planches.
Surprise! A part les équipes qui s'affairent à démonter les installations du G8, les rues sont désertes. Même le soleil a quitté la côte. L'ambiance est lourde sous le ciel d'orage. Ni une, ni deux, je décide d'investir le bar du Normandy.
Les lieux sont étrangement calmes et silencieux comme groggy après une soirée trop arrosée. De temps à autre, un étranger (d'après l'accent) passe en trainant sa valise vers la sortie. Je profite de cette tranquillité temporaire en écoutant la bande sonore qui revisite de grands succès façon lounge (YMCA chanté par une fille à la voix évanescente...).
Je commande un Talisker servi à -16°. S'il a toujours son nez fin de notes tourbées, ses arômes en bouche se développent doucement au fur et à mesure qu'il se réchauffe, l'alcool se dégageant en dernier. Expérience étonnante. Mention spéciale pour les olives vertes excellemment assaisonnées.
Le verre est accompagné de Tendresses de saumon. Elles portent bien leur nom car elles absorbent la tourbe du whisky qui ne garde que sa liqueur.
Suit un Club au crabe royal excellent, bien dosé en mayonnaise et pas avare de crabe. Les frites sont également très bonnes.
Mais déjà, le petit moment de quiétude s'achève, avec une pensée pour ma Comtesse quand George Michael chante As...
François
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