Rappelez-vous, l'année dernière, je vous faisais part de ma visite en solitaire à La Table Breizh Café à Cancale.
Cette fois, c'est en compagnie de ma Comtesse que je fais escale sur la route du Finistère.

Kaki
Le japonais ne mange pas l'huitre crue. Elle est toujours cuite (grillée, panée, soufflée, gratinée) ou alors marinée. Ici, ce n'est pas un tempura mais une belle panure croustillante qui entoure le poisson, adoucie par le moelleux de la sauce tartare. C'est gourmand et on en mangerait volontiers cinq autres pour faire la demi-douzaine.
Gyokai No Salada
Attention, sublime. Les poissons sont d'une très grande fraicheur et la marinade, légère, ne les dénature en rien. Au contraire, elle joue le rôle d'un exhausteur de saveur. Les petites pousses et légumes donnent un peu de croquant à l'ensemble.
Foagura
Sur le papier, on pourrait se demander où est la cohérence entre le foie gras, le riz et les moules. En réalité, tout se tient. Le dashi (le bouillon d'algues kombu) est un allié naturel des saveurs iodées des moules. L'accord riz-moules rappelle une paella et le croquant du riz répond au grillé du foie gras. Le quatuor joue une partition harmonieuse.
Gyuniku
Ou l'alliance de l'extrême-orient et de l'occident. Le charolais, viande française par excellence, est chemisée d'une croute de beignet japonais (traditionnellement au poulet). Les légumes de saison juste poêlés sont relevés d'une sauce ponzu, autre clin d’œil nippon.
Dessert
Cheesecake, fraises et sorbet champagne/menthe. Le sorbet est une tuerie...
C'est confirmé, la Table Breizh Café s'impose comme la référence japonaise de la région. Et si les saveurs nippones ne sont pas votre tasse de thé, vous pourrez toujours déguster les crêpes et galettes du Breizh Café, au rez-de-chaussée.
François
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