Entre deux dégustations de champagne, il faut se rincer la bouche, si possible avec autre chose que du champagne…
Sitôt dit, sitôt fait !
L’apéritif commence avec un Jurançon Sec « Chant des Vignes » 2006 du Domaine Cauhapé. La vivacité de la jeunesse a laissé place à un peu plus de rondeur mais aussi hélas à des notes oxydatives qui tempèrent un peu notre plaisir.
Au menu ce soir : côte de bœuf. Faute de soleil, c’est dans le four que la bête cuit. Malgré tout, la viande est saignante à cœur et nous nous régalons.
Il fallait du lourd pour le Charolais. C’est chose faite avec cet Opus One 1987. Un nez de Cabernet évolué laisse présager une bouche tout en finesse. Surprise, si les tannins sont fondus, la bouche est mûre et veloutée avec un très beau fruit et du cacao. Il est loin d’être sur le déclin. Excellent (merci au p'tit Gautier !)
La côte sanguine appelait un vin lui aussi sanguin. C’est pourquoi nous avions sélectionné le Côte-Rôtie 2004 du Domaine Jamet. Après ses années de jeunesse et une phase de fermeture, il commence à s’ouvrir et à développer des notes animales. Cependant, les tannins sont encore présents ainsi que des fruits noirs. Excellent également.
Pas de dessert sans une petite douceur. Pour le gâteau chocolat-framboise, il nous fallait un rouge. Le Banyuls Rimage La Coume 1989 du Domaine du Mas Blanc était tout indiqué. En bouche, l’alcool est bien maitrisé et tempéré par des tannins souples et une aromatique riche et complexe (cerise à l’eau de vie, prune).
A suivre...
François
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