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samedi 22 juin 2013

Vérone, Acte 2, Scène 2 : Côté arènes


Voici enfin venu le moment qui motive notre escapade véronaise : la représentation de La Traviata de Giuseppe Verdi dans les arènes dans le cadre du festival estival d'opéras.

Petit rappel : le livret de Francesco Maria Piave est inspiré de La Dame aux Camélias d'Alexandre Dumas Fils, l'histoire d'amour tragique de Violetta Valery et d'Alfredo Germont dans le Paris du 19ème Siècle. Côté musique, Verdi a composé une "machine à tubes" : le brindisi « Libiamo ne' lieti calici » (acte I, scène 2), le Chœur des bohémiennes « Noi siamo zingarelle » (acte II, scène 2)...

D'abord une petite prière pour une météo clémente, mais là, pas de problème, il fait un temps exceptionnellement beau après un printemps aussi mauvais que ce que Paris a connu. Ensuite, nous mettre sur notre 31. Enfin, un dîner d'avant-opéra organisé à l'hôtel avant de prendre la navette pour les arènes :


Carpaccio di manzo con dressing al tartufo estivo e arancia con misticanza


Parmigiana di melanzane


Profiterole con gelato vaniglia e salsa al cioccolato calda

A l'heure dite, la navette nous dépose Piazza Bra. Tranquillement, nous nous installons au sein des arènes. Dans la fosse, les touristes et les VIP. Sur les gradins, les locaux.


L'arrivée du chef d'orchestre, Andrea Battistoni, l'enfant du pays, déclenche une première ovation de la part du public. La seconde est destinée à l'orchestre de la Fondazione Arena di Verona. Dès la fin de l'ouverture, il est clair que nous avons affaire à un orchestre de tout premier ordre. Les solistes sont eux tout bonnement parfaits. Le brindisi est superbement enlevé et salué de bravi mérités. Quant au morceau de bravoure de Violetta à la fin du premier acte, il fait se lever le public pour l'acclamer pendant de longues minutes, le temps pour la diva d'être redescendue du décor que la mise en scène a fait s'élever à 10 mètres au-dessus de la scène.

Les actes et les entractes s'enchaînent, puis le spectacle s'achève sur la mort de Violetta. Mais le public est debout, enthousiaste et ravi, pour une dernière ovation qui semble ne pas vouloir s'éteindre.


A suivre...

François

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