Ça commence par une petite rue nantaise, à la recherche de notre hôtel. Et puis Ma Comtesse s'exclame "Poulpe !". Une heure plus tard, une fois installés à l'hôtel et rafraîchis, nous partons à la recherche dudit poulpe.
L'endroit s'appelle Pickles et ressemble à un troquet redécoré avec goût pour en faire un lieu assez cosy malgré le peu d'espace entre les tables. Par chance, il reste une table pour deux car, en un rien de temps, la salle est pleine.
Pas de carte, juste une ardoise. Deux entrées, deux plats et deux desserts. Le choix est donc vite fait et, pour une fois, Ma Comtesse et moi mangerons la même chose.
Le poulpe en question. Tout est dans l'intitulé, il ne manque rien. C'est frais et plein de saveurs, avec le pesto et le basilic qui relèvent la douceur du poulpe.
Attention, pigeon d'anthologie. Une superbe cuisson rosé et un moelleux rarement rencontré. Le poulet n'est pas en reste et la purée de céleri à la vanille est une tuerie.
Un petit dessert pour la route. Un crémeux - disons plutôt une ganache - au chocolat pour le moelleux, une barre pralinée pour le croustillant, une glace pour la fraîcheur, de la figue pour avoir bonne conscience et un peu de fruit de la passion pour acidifier le tout. C'est bon et sans prise de tête.
A peine six mois d'existence et le succès est au rendez-vous. Mais avec une telle formule (carte réduite, produits locaux et de bonne qualité), comment ne pas être au top ? Pickles réveille les papilles et ça fait du bien.
François
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