Aussi incroyable que cela puisse paraître, nous n'avons, ni Ma Comtesse ni moi, visité sérieusement Lyon. Il fallait remédier à cette lacune.
Après l'incontournable montée à Notre-Dame de Fourvière et la visite de l’amphithéâtre romain, nous descendons vers Saint-Jean et le Vieux Lyon avant de traverser la Saône en direction de la Place Bellecour.
Difficile de rendre visite à la capitale des Gaules sans rendre hommage à sa gastronomie et ses spécialités. Il nous fallait donc nous rendre dans un bouchon traditionnel et nous avons jeté notre dévolu sur Chabert et Fils.
Chaleur oblige, nous sommes installés en terrasse (sur la chaussée piétonne). Malheureusement, c'est l'Euro et la fan zone de Bellecour est à 200m. Pour l'ambiance intimiste, on repassera...
Une spécialité maison, fort originale et bien composée. La crème d'ail est plutôt douce et s’accommode fort bien avec l'andouillette.
Une bonne terrine, au bœuf fondant et goûteux. Parfaite pour l'été.
Côté boissons, nous restons au Sud avec le Côtes du Rhône "Les Caprices d'Antoine" 2014 de la Maison Ogier. Sans prétention mais bien fait. Léger et frais, beaujolais dans l'esprit.
Le classique lyonnais, tripes, tripes et tripes. C'est pas light mais c'est bon.
L’Assiette Chabert : Saucisson chaud aux lentilles confites, andouillette sauce moutarde, pommes sautées
D'accord, je fais une fixation sur l'andouillette. Mais j'assume. Et puis, j'aime les lentilles. C'est bon bien que j'aurais préféré avoir un peu plus de pistaches dans le saucisson.
Impossible de ne pas faire honneur non plus au St Marcellin de la Mère Richard.
Un peu de légèreté après toutes ces calories... eh bien non. On reste dans la générosité.
Un jour, la gourmandise me perdra... Difficile d'aller au bout.
Richesse, saveur, générosité, la sainte trilogie gourmande lyonnaise qui fait bien plaisir.
François
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