Pour notre première étape gastronomique (planifiée), nous partons de Biot pour suivre la Méditerranée jusqu'à Nice, puis la Moyenne Corniche jusqu'à Monaco, puis Menton. C'est à la frontière franco-italienne que se trouve Mirazur.
Mirazur, c'est une vue. Un bâtiment de verre sur trois niveaux, accroché à flanc de rocher qui offre un panorama exceptionnel sur la mer et la baie de Menton. Mais Mirazur, c'est Mauro Colagreco. Doublement étoilé par le Guide du Pneu, meilleur restaurant français des 50 Best, on a vu pire palmarès... Quoi qu'il en soit, il est parmi les chefs les plus en vue de l'Hexagone et nous avions depuis longtemps envie d'aller goûter sa cuisine. C'est maintenant chose faite.
Pas de carte détaillée mais trois parcours gustatifs : Premières Traces, Voyage des Sens et Signature. Nous choisissons le second, axé sur la saisonnalité et les trois univers de Mauro : Mer, Jardin et Arrière-Pays.
Amuse-bouches (de gauche à droite) : Pâte de fruit betterave et crème de chèvre, Friture de pistes, Macaron boudin noir et Granny Smith, Spécial allergies de Ma Comtesse
La pâte de fruit betterave est plutôt bluffante, de même que le macaron.
Une entrée très fraîche, bien équilibrée.
Une grande simplicité pour un grand plat ! Le gout grillé du calamar s'accorde parfaitement avec l'artichaut. La sauce est une tuerie ! Les deux macarons sont bien mérités.
Pour ce plat, un accompagnement liquide s'impose. Le sommelier nous conseille le Côtes de Provence blanc 2015 du Clos Saint-Joseph. Un vin fringant, bien travaillé, avec beaucoup de fraîcheur et qui élève le plat encore plus haut.
Le poisson est parfaitement cuit mais ce qui en fait plus qu'un bon plat, c'est la purée d'ail noir, à la fois goûteuse et onctueuse et qui apporte de la douceur au côté sauvage du plat.
Nous sommes un peu déconcertés par ce plat... Le gras, certes bon, est très présent, voire un peu trop... Cependant le condiment agrume lui donne un peps bienvenu.
Ce pré-dessert mériterait d'être servi en part entière tellement il est bon. Un superbe équilibre entre sucrosité, acidité et verdeur de la livèche. Encore !
Un crumble de maïs qui cache un lit de mascarpone, surmonté d'une glace à la coriandre feuille. Fraicheur, croquant, douceur... bel harmonie de saveurs peu sucrées. Idéal pour terminer un repas.
Mignardises (de haut en bas) : Cerises, Pastille chocolat blanc et maté, Tartelette gorgonzola et café, Pâte de fruit à la fraise et tagète, Chocolat noir
A noter la tartelette de patate douce au gorgonzola et poudre de café. Un ensemble très bien équilibré.
Outre le cadre exceptionnel qui à lui seul mérite le détour, Mirazur offre une table de bonne tenue. Peut-être en attendions-nous plus mais nous ne partons pas déçus. Au contraire, nous espérons bien revenir pour découvrir d'autres créations de Mauro.
François
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire