Nous ne le répéterons jamais assez : tous les prétextes sont bons !
Oui, je sais, les aphorismes comparables sont légion : "Carpe Diem", "On n'a qu'une vie"... Mais il ne suffit pas de les énoncer, il faut les appliquer !
Alors, nous prenons pour prétexte une dégustation de rhums chez Christian de Montaguère pour nous rendre dans le quartier Sèvres-Babylone. Après quelques gorgées, il est temps d'aller nous restaurer. Et si nous allions chez EPOCA ?
EPOCA, c'est la seconde et toute nouvelle adresse de Denny Imbroisi, un bistrot résolument italien même si la décoration est typiquement parisienne. L'ambiance est totalement décontractée, à l'image de la carte sous forme de journal.
Avec nos cocktails maison, nous nous partageons cette assiette d'artichauts frits aux cœurs fondants. C'est croustillant à l'extérieur... et fondant à l'intérieur. Trop, trop bon !
Le classique italien (mais il n'y a que des classiques dans la carte), du quasi de veau rosé assaisonné d'une mayonnaise au thon confit et câpres. Très bien exécuté avec une mayonnaise bien relevée mais pas envahissante.
Du poulpe !!! Mais aussi du céleri, des radis, des olives et des tomates cerises confites. Moelleux à souhait, comme on l'aime.
Vous ai-je déjà dit que j'étais pastaphile ? Avec ce plat, difficile de faire le difficile et difficile de faire plus simple : des pâtes, du fromage de brebis, du poivre noir e basta !! Les spaghetti sont al dente, vraiment al dente, autrement dit avec de la mâche. Brebis et poivre sont justement dosés pour faire un plat relevé mais équilibré. Je me régale. Petits estomacs s'abstenir...
Une belle entrecôte de bœuf taillée, parfaitement cuite, avec elle aussi de la mâche.
Meringue pâtissière, fruits rouges, que du (presque) léger pour ma Comtesse.
Encore un classique incontournable au mascarpone et marsala, parfaitement exécuté. Je suis comblé et repu.
Vous l'avez, je pense, compris, EPOCA est LA bonne surprise de la rentrée. Un bistrot italien comme on voudrait en voir plus souvent. Et comme dit ma Comtesse, dommage que ce soit loin de tout... On y viendrait plus (très !) souvent. Foncez mais prenez vos précautions car tout Paris va s'y retrouver.
François
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