Après une nuit sereine, nous nous rendons au jardin pour un petit déjeuner tardif.
Après nos agapes de la veille, nous décidons de faire l'impasse sur le déjeuner et de passer l'après-midi au bord de la piscine (la grande). Sieste ou JO obligent, nous sommes seuls, parfaitement au calme, juste "dérangés" par le pool-boy qui régulièrement passe pour changer les serviettes et (palace oblige) se mettre en quatre pour satisfaire tous nos caprices.
En début de soirée, nous nous rendons à L’Orangerie dont la carte fait la part belle aux cuissons au feu de bois et aux grands classiques de Michel Guérard.
Apéritif au jardin...
Puis nous passons à l'intérieur.
Une entrée en matière fraîche et estivale.
Le foie est mariné à l'armagnac puis cuit en feuilles de figuier. A côté un tastou à l'abricot thaï et de la gelée de canard en condiment. Un classique intemporel de Michel Guérard de 1985. Que dire ? Le foie est gouteux, la cuisson douce lui a gardé sa tendreté et les condiments, sucrés et salés, ne permettent qu'une seule décision : "les deux, mon Général".
Pour ma Comtesse, l'expression "Y'a un os" n'a aucune connotation négative. Au contraire, c'est la promesse d'un plaisir carnassier façon digitale loin des canons d'un établissement étoilé...
Ici, l'os est bien là, preuve que le plat contient bien d'une côte de veau local. La cuisson à la cheminée est parfaitement maîtrisée, laissant une petite note fumée bienvenue à la viande. Ma Comtesse se régale.
Pour ma part, je fais dans le "tout Sud-Ouest", comprenez foie gras à tous les étages. Le filet de Bazadaise est -Rossini oblige- surmonté de foie gras marqué au fer et nappé d'un jus bien concentré. Parmi les accompagnements, une béarnaise magique de légèreté, des pommes soufflées et une salade à la vinaigrette truffée d'anthologie. Les cuissons sont parfaites et la viande d'une grande tendreté. Ma gourmandise naturelle est plus que satisfaite.
Après tant de richesse -de goût !-, un peu de légèreté avec un soufflé qui porte bien son qualificatif. Le sorbet verveine est une petite merveille de finesse et de subtilité. La régalade continue...
Grand chariot des desserts d'Eugénie
Fruits et coulis de saison, chantilly & glace à la verveine du jardin
Fruits et coulis de saison, chantilly & glace à la verveine du jardin
Pour ma Comtesse, il ne saurait être question de cliché. Donc, place au chariot de desserts. Néanmoins, elle se montre quelque peu raisonnable...
Nous passons au salon pour une boisson digestive, accompagnée d'une dernière mignardise sous la forme d'une coupe de fraises, rhubarbe, sorbet fraise des bois et granité Ambassadeur.
Ainsi s'achève notre petit séjour au paradis, dans l'oasis gersois des Prés d'Eugénie. A tous points de vue, l'établissement mérite totalement son appellation Palace tant le service, la table et l’hôtellerie sont au top. Aucune fausse note n'est venu troubler notre quiétude et nous en sommes reconnaissants à toute les équipes de la maison.
Vous l'avez compris, fidèles lecteurs, nous avons passé les deux meilleures journées de nos vacances estivales, voire de l'année. Pour une déconnexion totale, un service impeccable et un table d'exception, une seule destination : Les Prés d'Eugénie.
François